Une centaine de professionnels et quelques parents sont venus assister à l’intervention de Christine Philip,
conférencière en sciences de l’éducation, invitée par le président Jean-Marc Bonifay de l’association
Autisme Paca,
vendredi dernier à la salle André Malraux.
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Une centaine de professionnels et quelques parents sont venus assister à l’intervention de Christine Philip,
conférencière en sciences de l’éducation, invitée par le président Jean-Marc Bonifay de l’association
Autisme Paca,
vendredi dernier à la salle André Malraux.
Ils espéraient obtenir des réponses sur le thème « À quand une école inclusive en France pour les élèves
autistes ? »
D’énormes progrès encore à faire l’école inclusive est inscrite dans les programmes de l’Éducation
nationale,
elle est définie comme une multiplication et une diversification des modes de scolarisation,
tels que les ULIS ou les UEE (1), regroupant des enfants en situation de handicap ou présentant par exemple
des troubles du langage.
Si le gouvernement commence à prendre certaines mesures en faveur du handicap,
avec notamment une meilleure formation des enseignants mais aussi des médecins, les progrès à faire dans ce
domaine sont encore énormes.
Le public en a pris encore plus conscience quand Christine Philip a expliqué que la véritable inclusion est
de concevoir
le handicap comme une source d’enrichissement collectif. La diversité de chacun d’entre nous ne doit pas
effrayer
mais au contraire créer une émulation du groupe. Les enfants en situation de handicap ne doivent donc pas
être séparés des autres enfants.
Le film Hors Normes d’Éric Toledano et Olivier Nakache a permis à Jean-Marc Bonifay, président d’Autisme
Paca, d’animer une soirée sur l’autisme avec Florian Ben Soussan, directeur de l’Arpejh (1) et psychologue,
mercredi dernier au Six nÉtoiles.
https://www.varmatin.com/vie-locale/vers-une-meilleure-prise-en-charge-de-l-autisme
Le film Hors Normes d’Éric Toledano et Olivier Nakache a permis à Jean-Marc Bonifay, président d’Autisme
Paca, d’animer une soirée sur l’autisme avec Florian Ben Soussan, directeur de l’Arpejh (1) et psychologue,
mercredi dernier au Six nÉtoiles.
À la fin de la projection, les 300 spectateurs étaient enthousiastes. La plupart ont trouvé le film pertinent
sur le manque de prise en charge de l’autisme et le désarroi des familles, mais aussi sur la capacité
humaine à faire preuve de créativité pour aider les autistes.
La proportion de personnes atteintes de ce handicap est de 700 000 en France. Une naissance sur cent est
concernée. Il s’agit de personnes dont le cerveau fonctionne différemment de la majorité. Ils traitent
l’information d’une autre manière. Ils voient et perçoivent donc des informations que la majorité
ignorera.
Une mère d’adulte autiste s’exprime : « Des autistes ont permis de lire des codes pendant la guerre. Ils
peuvent être doués en dessin, sculpture, architecture, musique... Être comme tout le monde est-ce vraiment
nécessaire ? Ne jugeons-nous pas trop vite nos différences ? »
Leur hypersensibilité des autistes intrigue et provoque des difficultés quotidiennes devant des médecins
souvent enfermés dans des protocoles.
Un plan gouvernemental
Jean-Marc Bonifay s’est voulu rassurant.
Il a évoqué les initiatives prises par la secrétaire d’État aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, avec
un plan gouvernemental contre l’autisme pour détecter et prendre en charge précocement les enfants
diagnostiqués.
L’inclusion à l’école est aussi évoquée.
« Nous en sommes aux balbutiements, mais des choses commencent toutefois à se mettre en place. Les
pédiatres et généralistes vont être formés, des congés vont être accordés aux aidants familiaux... »